Mercredi psychologie 😉
Je suis une neuro-coach, j’utilise tous les outils qui peuvent agir sur l’inconscient d’une personne. L’hypnose formelle, ou l’hypnose conversationnelle, ne sont que des outils parmi tant d’autres dans une immense boîte à outils, souvent très ludiques.Mes séances de coaching, ou fitness mental, me permettent de mettre en oeuvre tous mes outils, qui viennent des neurosciences, afin que la personne se transforme, éradique ses peurs, change sa vie, atteigne ses objectifs, grâce à l’apprentissage de l’ergonomie de son propre cerveau, et de ses mécanismes de pensées et d’émotions.Homme, femme, ado,… là où il y a de l’humain, le mental et le corps sont indissociables et ont les mêmes besoins : apporter aux cellules les nutriments nécessaires à son énergie, d’une part, et prodiguer du calme, de l’équilibre, et du repos suffisant à l’esprit, d’autre part.Cela s’appelle « Psycho-Neuro-Nutrition ».
Le Neuro-Coaching, c’est accompagner un être, quel qu’il soit, à développer son « intelligence motivationnelle », c’est-à-dire ses moteurs intérieurs.Cela passe par lui apprendre à découvrir l’ergonomie de son cerveau pour connaître ses besoins essentiels, physiques, cognitifs, et émotionnels.En l’état des connaissances des neurosciences, la conviction commune est que mieux comprendre le fonctionnement de notre mental est un des moyens privilégiés, pour : transformer notre vie, nous adapter à toute situation inattendue ou brutale, atteindre des performances inouies, être gagnants, inventifs, forts, et heureux, … en bonne santé.C’est aussi contribuer à rendre le monde meilleur, profondément et durablement.
Ma conviction est que l’apport des neurosciences contribue tout d’abord à rassurer l’adolescent et ses parents : comprendre est toujours rassurant. Or, la démarche des neuroscientifiques relève toujours d’une pédagogie bienveillante. Lors d’un premier RV, je m’attache à communiquer à l’ado la confiance en ses potentiels innés. Et je rassure les parents sur le fait que leur enfant n’est pas « anormal », ni inadapté. C’est plus souvent le cadre éducatif, je pense ici surtout au système de l’Education Nationale, qui est dépassé, obsolète. Un enfant « différent », rêveur, imaginatif, hyper actif, ou au contraire enfermé dans sa chambre, vissé devant son ordinateur devant des sites futuristes, est souvent un futur créatif ou entrepreneur de génie.
Le secret de sa réussite sera la confiance et l’amour inconditionnel de ses parents… ce qui n’a rien avoir avec la permissivité !Je profite aussi de ces rencontres pour transmettre aux parents et aux enfants l’apport des neuroscientifiques sur les 3 sources d’équilibre, de confiance en soi, et de performance : l’activité physique, une alimentation saine, et le sommeil.
Malheureusement, je suis la plupart du temps consultée pour des états dépressifs profonds des jeunes, une perte de confiance totale en eux et en la vie. Heureusement, s’ils sont là, c’est que leurs parents sont attentifs et bienveillants. Je suis plus peinée pour tous ces jeunes dont les souffrances et errements ne soucient guère leurs parents, ni les organismes publics.L’autre source des consultations vient des difficultés d’apprentissage, de concentration ou de mémorisation des jeunes. Ici encore, l’incompréhension, et l’ignorance, de nombre d’enseignants en matière de développement neuronal est source de drames. On traite ces enfants de ratés, de feignants, d’incapables. Alors que ce sont souvent, au contraire, des cerveaux surdimensionnés dont le systeme d’Etat n’est pas formé à comprendre le fonctionnement.
Beaucoup de choses !C’est une période aussi difficile, voire douloureuse, pour les parents que pour les enfants. Alors, papas et mamans, soyez soudés et aidants l’un pour l’autre. Si vous êtes un parent « seul », ne restez pas isolés : provoquez ou créez de l’entraide avec d’autres mamans ou papas seuls.Pensez à vous octroyer des moments seulement pour vous, pour souffler, vous détendre. Nul besoin d’argent : chanter à tue-tête sous la douche, télécharger des méditations, … On ne communique pas de sécurité, on ne crée pas du lien non plus, si on est épuisé physiquement et psychiquement.Faire confiance à la vie et aimer inconditionnellement ses enfants = ne pas se plier aux dictats du regard des autres.Ne vous trompez pas : Éduquez vos enfants, au lieu de les séduire.Apprenez-leur les sentiments et émotions.Apprenez-leur, très jeunes, à philosopher. C’est-à-dire discuter paisiblement et librement d’un sujet sous tous ses angles.
Deux choses essentiellement :Quoi que vous disent les autres, les parents, les profs, la société,… vous avez tous les potentiels en vous. Rien n’est jamais perdu d’avance. Tout est toujours possible. Le petit bébé, né aux fins fonds de Calcutta, dans un caniveau, est peut-être un futur chef d’orchestre de renommée internationale.Mais ne perdez pas de temps à penser, ruminer, râler, … Agissez ! Bougez ! Soyez plein de curiosité et d’envie de faire ! Donnez une réalité à vos rêves, quels qu’ils soient.
Oui, je pense à ce grand ado, maigre, courbé sur lui-même sous le poids de la mésestime , diagnostiqué « incapable et inadapté » par ses profs, de la maternelle au secondaire, qui crée aujourd’hui des dessins animés pour les touts petits à la TV. Ses souffrances, l’incompréhension et la maltraitance psychique dont il a été victime pendant 15 ans, lui donnent de l’inspiration pour créer des personnages attachants et pleins de génie. Il me donne de ses nouvelles 2 fois par an : c’est toujours pour me dire qu’il réussit de plus en plus et de mieux en mieux. Il est reconnu pour son génie par des gens intelligents et ouverts. Il est reconnu et heureux. A Noël cette année, il m’a annoncé qu’il est recruté aux Etats-Unis !Je me souviens aussi de ce petit garçon colérique que personne ne supportait plus. Son papa était mort d’un cancer quand il avait 6 mois. Sa maman était démunie et épuisée. Je lui avais conseillé de faire pousser du blé, avec son fils, dans 3 bols dans sa chambre. Devant chaque bol, 3 étiquettes : « joies et petits bonheurs », « rien », et « Colère » : pendant 3 semaines, il est allé raconter ses joies et petites victoires au 1er bol. Il ne s’est pas occupé du 2ème. Et il devait déverser ses colères sur le 3ème. Au bout d’un mois, le blé du 1er bol avait poussé de 20 cm. Le blé du bol qui poussait tout seul avait grandi de 10 cm. Et le blé du bol « colère » avait à peine germé et n’avait pas poussé.Nul besoin de séances de psy ou de coach : le petit garçon a compris tout seul ce jour là que la Colère ne donne rien ! Il n’a plus jamais piqué de crise …Force est de constater que ce sont souvent les parents qui ont besoin d’être coachés, … et non leurs enfants
Pour visionner le site internet de Martine c’est ici : http://www.cerveauhermes.fr
Martine Lasausse exerce sur Aix en Pce, lecerveauhermes@gmail.com
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